Atelier de peinture du mercredi, Ecole Frida Kahlo
L'atelier de peinture a lieu le mercredi à 19.00 a l'îlot Michelet, rue Paul Bert. Il est organisé par la ville Fontenay sous bois (94120) dirigé par Anne-Marie.
Depuis une quinzaine d'années, ce blog soutient l'Art et la Culture enseignés dans l'atelier fontenaisien, par le biais d'articles sur les peintures, les sculptures, les dessins d'artistes.
Ouvrez l’œil !
Peinture D'olivier sur fond préparé semaine derniere :
Corps du modèle Eloise, avec ou sans artifices.
Le peintre a l'avantage sur le photographe de pouvoir regarder deux fois son modèle, de l'observer en nature, en train de se faire et d'en faire ressortir l'essence du moment.
L'artiste du XIXème siècle s'impose comme un incontestable spécialiste du genre. Le model a perdu ses formes avec l'arrivée de l'art moderne, les nus académiques, désormais jugés vulgaires, ont été mis à l'index.
On entend généralement par "nu académique", d'abord un grand dessin abouti, ensuite une peinture ou encore une sculpture représentant un nu ou, rarement, plusieurs.
L'académie se fait d'après un modèle vivant et c'est par ailleurs le nom donné aux cours de nu dispensé obligatoirement jusqu'en 1970 dans les écoles des Beaux-Arts et ce soir à l'école Frida Khalo. L'exécution du nu est soignée et naturellement toujours figurative.
Les artistes, hier comme aujourd’hui, puisent dans ce matériau premier, le miroir de la vie et de la mort, ce double qui toujours se transforme au fil des ans, des âges, des époques, des sociétés. Le corps est tour à tour un continent, une couleur, une réalité, une jouissance, une limite ou un espoir.
Les visites des expositions d'art sont toujours envoûtante mettant le rapport corporel des oeuvres et des visiteurs. :
Nouvelle promenade au cœur de la Collection Pinault à la Bourse de Commerce.
fluidité du geste chorégraphique :
"Le corps est notre dénominateur commun et la scène de nos désirs et de nos souffrances"
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"Le corps est notre dénominateur commun et la scène de nos désirs et de nos souffrances.
À la manière d’un site géologique constitué en strates, c’est par lui que la mémoire s’imprime et à travers lui que nous communiquons. Quels sont les souvenirs matériels et psychiques que nous sauvegardons de notre passé ? Comment ces « cicatrices fossiles » viennent-elles creuser leur lit ? Nous construisent-elles ou nous empêchent-elles d’avancer ?
Danseuse durant treize ans, j’ai travaillé mon corps comme on modèle la terre ou comme on taille une pierre pour en arracher une douloureuse beauté.
Étirer les tissus musculaires, tordre, maltraiter les pieds jusqu’à en meurtrir la chair.
Du travail, il ne faut rien voir, de la souffrance non plus.
Il faut beaucoup de temps et d’efforts à un papillon pour s’extraire de sa chrysalide.
Bien que cet état transitoire sème la confusion entre le dedans et le dehors, il est nécessaire au bon déroulement de la métamorphose.
À la frontière du rêve et du mythe, je cherche à concilier les principes opposés et dans le même temps, à les rendre complémentaires.
Rêve/réalité, beau/repoussant, brut/délicat, exacerbé/intime, féminin/masculin, au moyen d’aller-retour entre monumentalité et intimité.
Ce point de basculement du corps en mutation, cet « état entre » est devenu le territoire de mes recherches."
Je reconnais bien là le pouvoir de destruction de la politique de l’omerta dans la famille des religieuses Institutions.
Je me sens aussi concernée par tant de poésie musicale accompagnant ce tableau…😍
Cependant la souffrance de cette mise à nu affaisse son corps.
Et marcher dénudée, c’est l’absence de repos ! Mais marche ! : c’est également un conseil pour aller à la douche le matin, complètement endormie, pour une nouvelle journée de travail en marche!
C’est sûrement le plus beau message aussi :
de ne jamais perdre espoir dans la « marche! » du temps🥰 de ces doux visages sur un tronc👮🏽♂️.
Félicitations pour cette exposition dont on ressent l’investissement partagé🧑🏽🦰
Nadège Courtois.*
*Artiste d'oheho (décédé à l'âge de 50 ans en février 2025)
Quand vous faites le dessin de modèle, nous contemplons la forme, les rythmes, la silhouette d'habitude une personne, et nous créons une bibliothèque d'informations sur la façon dont ces choses fonctionnent souvent -
les poses peintes ou dessiné du modèle
encore dans une phase d'expérimentation de l'utilisation de fonds colorés
Grand format d olivier.
Fabien
la représentation convaincante du volume et de la profondeur dans une image. Le modèle est en face de vous et nous avons une quantité définie de temps pour obtenir le plus d' information que nous pouvons . De ce fait , chaque dessin est vraiment unique et un complet d'un genre, contenant une spontanéité qui ne peut jamais être dupliqué par la photo inspirée du dessins
Les poses au cours de cette session variaient de 10 et 15 minutes
Ce fut l' une des dernières poses , elle était de 20 minutes. Avec peu de temps, et avec la volonté d'incorporer, les tons de peau charnues chaudes, je tente d'esquisser les lignes aussi rapidement que possible à l'acrylique, en essayant d'être le plus expressionniste possible
" Je passe le temps d' ajouter des ombres avec un effet de pinceau sec, je me suis appuyé principalement sur la couleur pour aider à différencier les parties du corps, à ce qui se trouvait en face de quoi. J'ai ajouté un effet de pinceau sec derrière la tête de Daivika pour les ombres portées dues au projecteur."
La Nef de la Halle de Roublot accueille l’exposition “EXISTER”, organisée par Ohého, le collectif des artistes de Fontenay-sous-Bois.
À travers des œuvres variées – peintures, sculptures, photos, vidéos – les artistes explorent la condition humaine et ses multiples facettes.
L’exposition sera ouverte du mardi au vendredi de 18h à 20h, et mercredi et samedi de 15h à 18h.
Fermeture du 30 décembre 2024 au 4 janvier 2025.
A
La porte d' Exister.
Affiche narrative mêlant un jeux de langage Exiler/Exister
La Génie de là-bas
De la Bastille
De Labas style
Monte l'échelle de l'existence
Pour de meilleurs lieux.
Perdant santé et ses ailes
Dut s'exiler pour exister.
Perdant son T et pris un L.
Dut traversé l'eau en sanglot.
Exister devint ENFER.
Sur place aujourd'hui à l'aire.
Dresse toujours son point, fière.
Ici l'amuse, ici l'art meuh.
L'Enseigne.
Une enseigne EXIT (sortie) s'illumine et devient Exister.
A cette occasion je propose des sessions de dessins conférencées sur RDV pendant l'expo appelez moi.