Les poses sont variées et la référence originelle à l'antiquité prendra avec le temps une importance toute secondaire.
De l'Antiquité en passant par la Renaissance, la représentation du corps a toujours occupé une place importante dans l'enseignement et le goût artistique occidental. Le dessin d'après modèle vivant devient d'ailleurs au XIXème siècle la dernière étape du cursus de l'école des Beaux-Arts.
Dès la Renaissance, l'anatomie, indissociable du nu, fait partie intégrante de l'éducation des artistes qui est dispensée par les académies, ancêtres de nos écoles d'art. Habituellement, l'apprentissage commence à partir du dessin d'après l'antique, complété par celui du modèle vivant et, dans la mesure du possible, par l'observation de la dissection des cadavres. Afin de mieux saisir toutes les subtilités de la morphologie humaine, du mouvement, des études préalables à la représentation de l'académie analysent en détail toutes les parties du corps avec une attention particulière concernant les muscles et les articulations.
Le nu académique lorsqu'il est dessiné peut parfaitement se suffire en lui-même, par contre la mythologie fournit en principe les thèmes de mise en scène du nu peint à travers : Apollon, Ariane, Persée délivrant Andromède, Diane et Actéon ou encore Mars et Vénus.
La Bible constitue une autre source d'inspiration avec Adam et Eve, Loth et ses filles, David et Bethsabée, Suzanne et Joachim, les scènes de martyr… Initialement, les représentations de nus sont étroitement liées à la peinture d'histoire qu'elle soit antique, biblique ou mythologique. Au XIXème siècle, les orientalistes se distingueront avec des odalisques plus ou moins dévêtues sans oublier les scènes de Harem et de Hammam.
L'étude du corps se fait donc d'après nature;
Ce soir Yann T. posait pour l'atelier de peinture de l'école .
Bonne vacances et rdv dans trois semaines...
Le weekend du 13 mai ouverture de l'école et des ateliers d'artiste a Fontenay sous Bois.
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